Organisations
Marie-Christine Arnautu, vice-présidente du Front national, est convoquée le 11 juillet devant la plus haute instance du parti, le bureau exécutif en formation disciplinaire, pour avoir participé au 1er mai de Jean-Marie Le Pen, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.
L’eurodéputée, fidèle de Jean-Marie Le Pen depuis les débuts du FN, devra répondre le 11 juillet en tout début de matinée d’avoir participé au rassemblement place des Pyramides à Paris le 1er mai en l’honneur de Jeanne d’Arc organisé par Jean-Marie Le Pen, co-fondateur du FN exclu de ce parti en août pour la réitération de plusieurs de ses propos pour certains desquels il a été condamné en justice.
« Aller sur le fond politique »
Interrogée, la conseillère municipale niçoise s’est félicitée auprès de l’AFP de pouvoir se présenter devant ce bureau disciplinaire qu’elle appelait de ses voeux pour « qu’on puisse aller sur le fond politique ».
Bruno Gollnisch, ancien numéro deux du FN, avait lui aussi participé à ce rassemblement du 1er mai, ce qui avait amené le bureau politique FN à lui demander de démissionner des instances frontistes. « Dans un souci d’apaisement », Marine Le Pen avait ensuite refusé la « démission » de son ancien rival pour la tête du parti en 2011.
Marie-Christine Arnautu avait indiqué avoir été sollicitée pour passer un accord similaire, ce qu’elle avait refusé, considérant « n’avoir fait aucune faute politique ni fait preuve de déloyauté envers Marine Le Pen ».
D’autres cadres frontistes avaient été sanctionnés en perdant la tête de la fédération départementale qu’ils dirigeaient, comme l’eurodéputée Mireille d’Ornano (Isère), l’époux de Mme Arnautu, Philippe Chevrier (Yvelines) ou Barbara de Mazières (Maine-et-Loire).
Source: BFM
Depuis hier les médias français organisent le plus grand concours de mensonges sur le BREXIT. Un ami a tenté d’énumérer les bobards qui circulent sur les plateaux télé. Florilège :
Les conséquences du BREXIT sont dramatique pour le Royaume uni. En fait, c’est visiblement juste l’inverse, c’est pour l’union européenne que c’est un drame car cela va faire un sacré manque à gagner pour l’UE et cela va probablement donner l’envie à d’autres pays de faire la même chose.
Les Français de Londres sont inquiets. Enorme, s’ils sont à Londres c’est justement pour fuir le régime administratif et fiscal français. L’Angleterre va juste devenir une vraie terre de refuge pour les entreprises européennes et donc un boum pour l’emploi.
Les entrepreneurs français installés à Londres sont inquiets pour leurs affaires. Même réponse et les questions à se poser sont : Si la France était attractive pour les affaires, alors pourquoi sont-ils parti à Londres ? et l’autre : Tiens c’est marrant, je n’entends pas les entrepreneurs français qui sont en Suisse se plaindre, pourtant, la Suisse non plus n’est pas dans l’UE ?
Cela va couter 10 points de croissance à l’Angleterre (oui vous avez bien lu, sur BFM ils parlent de 10 points de croissance Enorme ! ) : Ben voyons, c’est connu, plus un pays devient attractif, plus cela lui coute des points de croissance . En parlant de « point de croissance » pourquoi est-il en berne en France alors que nous, nous sommes vraiment des bons « Européens » ?
Les traders anglais n’auront pas de bonus cette année à cause de la baisse de la bourse. Putain d’argument qui va certainement faire pleurer dans les chaumières ? Comment disait Audiard « Les cons ça osent tout c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnait ! », parce que là fallait oser le sortir cet argument !
La city ne pourra plus vendre ses produits financiers dans l’Europe. Oh oui bien sûr, comme la Suisse, wouaf wouaf …
Il faudra des visas pour travailler en Angleterre : C’est déjà le cas dans d’autres pays de l’UE. Par exemple, en Espagne il faut un NIE, cela n’est pas un visa de travail en tant que tel mais sans ce document que l’on obtient en faisant une demande à l’administration il est impossible de travailler en Espagne (ni même d’être résident).
Il faudra des visas pour aller en vacances en Angleterre : et pourquoi pas une prise de sang et un thermomètre dans les fesses ! Avant l’UE fallait-il un visa pour passer des vacances en Angleterre ?
Le foot anglais va être en difficulté car le foot dépend de la liberté de circuler (si si, ils l’ont dit sur BFM… si si, ils ont osé). Si quelqu’un parmi vous vends des barbelés ou est dans le ciment, il faut foncer à Londres car visiblement, pour nos journalistes les anglais vont construire un « Mur de l’atlantique »
L’Angleterre est aujourd’hui plus que jamais divisée : Avec près de 52% pour le Brexit cela veut dire que l’Angleterre est divisée, alors qu’en France lors des dernières élections régionales en PACA, je me souviens, avec le même score en faveur de Estrosi (PS/LR) face à Marion Maréchal Le Pen cela voulait dire que c’est l’unité nationale qui est la grande gagnante de l’élection. Comprenne qui pourra !
Le BREXIT est grave pour la démocratie ( si si ils l’ont dit sur I-télé) : bien sûr ! seul les résultats en faveur du politiquement correct ne sont pas des dangers pour la démocratie.
Des Anglais qui ont voté pour le BREXIT le regrettent et demandent à revoter car ils sont déçus par le résultat. Bon en clair ceux qui ont voté pour le BREXIT sont des cons car ils votent en espérant perdre les élections. Trop fort les journaleux !
Source: lesalonbeige
En froid avec sa présidente de parti, Aymeric Chauprade a claqué lundi la porte du FN. Mais il n’est pas le seul. Avant même que Marine Le Pen ne prenne la présidence du Front, certains sont partis à cause d’elle et de sa stratégie.
Ils n’étaient plus copains. L’eurodéputé FN Aymeric Chauprade, spécialiste de géopolitique et maître d’oeuvre du rapprochement de Marine Le Pen avec la Russie, a claqué la porte du parti lundi, un « étouffoir » où « on ne peut plus penser » selon lui. « Nos désaccords étaient devenus trop importants et son maintien au FN impossible », a réagi pour sa part Marine Le Pen, étalant ainsi au grand jour leurs divisions qui, du reste, n’étaient pas inconnus. Mais ce n’est pas la première fois qu’une personnalité en vue du Front national quitte le parti à cause de Marine Le Pen. Revue des troupes manquantes.
Bernard Antony
Dès 2003, Bernard Antony, chef de file des catholiques intégristes au sein du FN, annonce dans un communiqué qu’il quitte le bureau politique et qu’il ne conduira pas la liste FN en Midi-Pyrénées pour les régionales de 2004. En cause: « Les dysfonctionnements » du FN, parmi lesquels « la façon dont on a pris en compte au congrès de Nice le vote des délégués et par les décisions qui ont suivi ». Comprendre: il refuse que Marine Le Pen ait été imposée comme vice-présidente du parti alors qu’au vote du comité central, elle était passée de la 10ème place en 2000 à la 34ème. Pour bien faire comprendre que c’est la fille qui pose problème et non le père, Bernard Antony précise qu’il conserve pour Jean-Marie Le Pen « toute son admiration pour son courage hors du commun et sa lucidité historique ». Bernard Antony n’a en réalité jamais digéré que Marine Le Pen s’oppose à l’abrogation de la loi Veil sur l’IVG.
Carl Lang
En 2008, l’ancien secrétaire général du parti vise la tête de liste du FN en Ile-de-France aux européennes. Mais Jean-Marie Le Pen préfère lui substituer sa fille. Il conteste et se fait suspendre. Face à un FN devenu, selon lui, un « Front familial », il fondera le Parti de la France.
Jean-Claude Martinez
Même scénario que pour Carl Lang. Aux européennes, le vice-président du FN se présente face au compagnon de Marine Le Pen Louis Aliot dans la circonscription Sud-Ouest. Il est alors exclu. Une sortie dont il fait porter la responsabilité à Marine Le Pen, ce « génie de la banalité, neurologiquement limitée ». Il sera également attaqué en diffamation par la présidente du FN pour avoir dit d’elle qu’elle était « fainéante ».
Alain Soral
Le polémiste rend sa carte du FN en 2009, là encore parce qu’il n’a pas été investi en position éligible sur la liste du parti aux européennes en Ile-de-France. Dans une tribune intitulée « Marine m’a tuer », il écrit que « comme chaque fois que quelque chose se passe mal au FN depuis deux ans, chaque fois qu’un conflit l’affaiblit, qu’un départ contribue un peu plus à détruire ce qui fut un authentique mouvement d’opposition nationale, la réponse c’est: Marine… » Et de qualifier la « bande à Marine » d’ « agglomérat de multi-transfuges, de marchands du Temple et de cage aux folles ».
Roger Holeindre
Cet historique du FN, ancien d’Algérie, a quitté le FN le 15 janvier 2011, le jour même où Marine Le Pen a été élu présidente du parti. Il est allé voir Jean-Marie Le Pen et lui a dit: « elle ne représente pas plus mes idées que les tiennes et tu seras un jour viré comme un malpropre! »
Laurent Ozon
En 2001, après les attentats d’Oslo, celui qui est conseiller de Marine Le Pen, désormais présidente du FN, twitte: « Expliquer le drame d’Oslo: explosion de l’immigration : [multipliée par six] entre 1970 et 2009. » Il se fait remonter les bretelles et annonce dans la foulée sa démission du parti. Sur RTL, il raconte que « Marine Le Pen a expliqué que ce n’était pas conforme à la communication politique qu’elle souhaitait mettre en place ». Et lui de regretter la « liberté de s’exprimer », cause de son départ.
Julien Rochedy
Présenté un temps comme l’incarnation du nouveau visage du FN mariniste, Julien Rochedy, directeur national du Front national de la jeunesse, claque lui aussi la porte en décembre 2014. S’il prend soin de préciser que c’est à cause de Florian Philippot et non de Marine Le Pen qu’il part, c’est bien à l’axe stratégique de la présidente qu’il s’en prend. A plusieurs reprises, il critiquera vertement la stratégie de Marine Le Pen de favoriser l’aile « nationale-républicaine » au détriment du clivage traditionnel gauche-droite.
Jean-Marie Le Pen
Plus besoin de présenter la guerre familiale que se livrent le « Menhir » et sa fille. D’ailleurs, mardi sur Twitter, le fondateur du parti, solidaire, a retweeté les déclarations d’Aymeric Chauprade.
Source: L’express
Une douzaine d’adhérents du Front national dénoncent le fonctionnement interne de la fédération du Calvados et les agissements de sa responsable départementale.
Venus au FN « parce qu’on voulait faire partie d’un mouvement honnête », une douzaine d’adhérents de la fédération du Front national dans le Calvados ont décidé de quitter le parti. Certains d’entre eux ont été candidats aux élections départementales en mars.
Aujourd’hui, ils dénoncent le fonctionnement interne, « une dictature », mais surtout les agissements de la responsable départementale, qu’ils ont voulu soumettre, en vain, à leurs instances nationales.
Des accusations que l’intéressée met sur le compte de « misogynie » à son égard, et de l’éviction de ces militants des listes pour les élections régionales.
Lu sur la page Facebook de Martial Bild:
« Je tiens à remercier tous ceux qui me témoignent leur sympathie depuis qu’ils ont appris ma soudaine et même brutale mise à l’écart de Radio Courtoisie.
Cette décision arbitraire met fin à une aventure de très nombreuses années.
Je pense en priorité aux auditeurs de la radio, si remarquables et si fidèles, aux patrons d’émissions et à l’équipe de copains qui m’entourait.
Je pense aussi à mes parrains à Radio Courtoisie, mes amis Bernard Antony et Serge de Beketch. Et Emmanuel Ratier qui vient de nous quitter.
Je poursuis mon travail sur TVLibertés, chaîne connectée qui rencontre un succès mérité où tout le monde a sa place, où chacun est traité avec respect et bienveillance »
« le motif officiel est de ne pas avoir assuré l’émission du mois d’août alors que – curieusement – il a été impossible d’obtenir un créneau d’enregistrement pour la 1ère fois depuis les débuts de ce Libre journal…. »
« Par crainte d’une concurrence avec TV LIBERTES (dont l’un est un média télévisuel et l’autre radiophonique…), M de Lesquen a préféré supprimer l’émission LIBRE JOURNAL DE MARTIAL BILD sous un prétexte fallacieux… Nous vous remercions de vos nombreux témoignages de sympathies, d’encouragements tout au long de ces années d’émission. Nous savons qu’elle était très écoutée, très (trop peut-être ?) appréciée. Nous laissons nos amis auditeurs juges d’une telle décision, sans appel »
Le bureau exécutif du FN vient de publier un court communiqué :
« A l’issue de la réunion qui s’est tenue ce jour, le bureau exécutif du Front national, réuni en formation disciplinaire, a délibéré et a décidé, à la majorité requise, l’exclusion de M. Jean Marie Le Pen comme membre du Front national. La décision complète et motivée sera notifiée prochainement à M. Le Pen. »
Bruno Gollnisch, vient de déclarer de son côté sur BFMTV : « Cette décision me paraît politiquement désastreuse. Moralement choquante. »
Arnautu, membre du Bureau exécutif du FN, se déclare « choquée » par le verdict : « J’ai l’impression d’avoir été victime d’une mascarade »
« Choquée » par la façon dont le verdict est tombé, la membre du Bureau exécutif du FN Marie-Christine Arnautu, soutien de Jean-Marie Le Pen, rappelle qu’elle s’est « toujours exprimée de façon très claire » en s’opposant « à toute sanction envers Jean-Marie Le Pen, qui est notre fondateur et n’a pas commis de faute gravissime ».
« Ce soir j’ai une pensée vers tous les militants du Front national, ceux qui ont suivi Jean-Marie Le Pen et tous les jeunes », a-t-elle déclaré sur BFMTV.
« J’avais cru comprendre que nous devions encore échanger par mail avant la décision finale », raconte-t-elle, révélant qu’elle a appris la nouvelle de l’exclusion de Jean-Marie Le Pen après son départ de la réunion, par un coup de téléphone de Wallerand de Saint-Just.
Jean-Marie Le Pen, s’est dit «indigné», affirmant s’être senti «piégé» et aussi «victime d’un guet-apens».
«Quand cette décision me sera notifiée, je l’attaquerai bien sûr devant les autorités judiciaires compétentes», a annoncé sur I-Télé Jean-Marie Le Pen, qui s’était défendu durant trois heures devant le bureau exécutif du FN, qui à la majorité a finalement décidé son exclusion.
« Il y a de la tristesse, c’est éprouvant quand on a l’impression de n’avoir commis aucune faute. Les sbires attendaient l’avis de Marine pour prendre la décision d’exclusion et mènent une chasse aux sorcières. Je pense que Marine Le Pen méprisera la justice, ce qui laisse préjuger avec inquiétude ce qu’elle pourrait être si élue à la présidence de la république. Le FN pour l’instant c’est moi qui l’incarne même si ce sont d’autres gens qui en sont à la tête »
« Un peu plus tôt, sa fille et présidente du Front national, Marine Le Pen, avait salué une issue logique au vu des «multiples fautes» commises par le patriarche.
Lydia Schénardi, membre du FN depuis 1984 et cadre historique du parti aux multiples mandats électoraux, s’associe à la démarche des élus FN de PACA, en particulier de Jean-Louis Bouguereau, premier vice-président du groupe FN suspendu du parti depuis, en demandant la démission de Florian Philippot :
Lydia_schenardi »Je suis interloquée par cette sanction qui se veut, sans la moindre équivoque, être un avertissement d’intimidation à tous ceux qui oseraient s’unir à la démarche de Maître Bouguereau… Voire, manifester leur désapprobation sur telle ou telle décision émanant de notre hiérarchie. Je sais ce que je risque et ne le crains pas car le FN que nous impose Monsieur Philippot n’est absolument plus le Mouvement pour lequel j’ai milité pendant 34 ans. Il me semble qu’un parti qui prône la démocratie devrait écouter ses militants et tenter de les entendre. C’est d’ailleurs le sens du courrier que nous recevions en juin dernier de notre Présidente, promettant plus de démocratie et nous invitant à adopter de nouveaux statuts… Consultation par correspondance s’étant pourtant avérée elle-même un déni de démocratie… (…)
Que reste-t-il alors pour s’exprimer ? Les médias. C’est d’ailleurs l’exemple que nous offrent au quotidien aussi bien notre Présidente Marine Le Pen que Jean-Marie Le Pen qui communiquent par médias interposés.
Oui, j’ose l’affirmer, Monsieur Philippot aussi brillant soit-il, n’est que le lierre invasif qui s’accroche au FN et à sa Présidente, pour monter toujours plus haut avec une influence néfaste pour notre Mouvement, néfaste pour les valeurs que nous défendons, avec de surcroît l’abandon de fondamentaux qui ont justifié pendant des années notre combat et des promesses électorales populistes gauchisantes totalement irréalistes.
Or l’on sait que le lierre finit par étouffer l’arbre… »