Communiqué de Presse de Marine LE PEN, Présidente du Front National :
La commission d’investiture du Front National, réunie le 7 février 2011, a décidé de soutenir la candidature de Jacques Peyrat dans le 14eme canton de Nice.
La suppléante de Jacques Peyrat sera une candidate du Front National.
Le Front National se félicite de cet accord politique qui permettra de mettre fin à la politique nuisible du PS dans ce canton et aux aspirations tout aussi nuisibles de Madame Estrosi
Source: Nationspresse.info
Oui mais voila tout ne semble pas si simple…
A Nice, tous les regards sont braqués sur le 14e canton, dans lequel Jacques Peyrat fut élu en 1992 sous l’étiquette du Front national. L’ancien maire de Nice veut reprendre ce canton. La femme du maire actuel, Christian Estrosi, y est candidate. Et la gauche veut le conserver. Or un accord se profile entre Jacques Peyrat et le Front national. Avec Marine Le Pen en personne à la manœuvre.
Vendredi dernier 4 février, Marine Le Pen était à Nice. Accompagnée de Steeve Briois, le secrétaire général du FN. Un voyage effectué dans la plus grande discrétion. Le déplacement ne figurait pas à l’agenda de la présidente du Front national. Il était pourtant d’importance. En jeu : la possibilité d’une réconciliation, et d’un accord électoral pour les cantonales du mois de mars, avec l’ancien maire de Nice, Jacques Peyrat, qui avait quitté le Front national en 1994 afin de pouvoir conquérir la mairie l’année suivante. Il s’en était expliqué à l’époque dans les colonnes de Minute : « Il n’y a pas d’autres solutions pour emporter la mairie de Nice que de mettre son étiquette FN dans sa poche. J’espère que Jean-Marie Le Pen comprendra qu’en proposant aujourd’hui une autre forme d’action politique au niveau local, je ne fais que tracer le chemin qui nous permettra à terme de ne plus être diabolisés. L’efficacité politique doit primer sur tout le reste. » Jean-Marie Le Pen n’avait pas compris, ou pas voulu comprendre, mais l’opération avait fonctionné et Jacques Peyrat est demeuré maire de Nice jusqu’en 2008. Il était, en même temps, sénateur des Alpes-Maritimes.
Aujourd’hui sans mandat, Jacques Peyrat, président de l’Entente républicaine, s’est lancé à la reconquête du 14e canton de Nice dont il fut l’élu de 1992 à 1998. Le canton est très à droite : en 2004, le socialiste Paul Cuturello, qui lui a succédé, a été réélu dans un duel avec le candidat frontiste Gérard de Gubernatis : 54,38 % contre 45,32 %. Certes, le FN n’est plus, à Nice, sur le plan militant, que l’ombre de ce qu’il fut et, lors des dernières élections municipales, en 2008, sa liste conduite par Lydia Schenardi n’a recueilli que… 4,16 % des suffrages. Une véritable claque, doublée de la montée en puissance des Identitaires de Nissa Rebela dirigés par Philippe Vardon, qui avaient obtenu 3,03 %.
La démission de Lydia Schenardi se profile
Si Marine Le Pen s’est déplacée à Nice, c’est que, localement, la situation est tendue et la fédération des Alpes-Maritimes divisée – coutume locale ! – entre ceux qui souhaitent un accord avec Jacques Peyrat et ceux qui ne veulent pas en entendre parler, le considérant toujours comme un « traître ». Sans compter quelques rancunes personnelles qui devraient relever de la vie privée mais interfèrent sur les choix politiques. D’où la nécessité de réunir tout le monde, les militants et le bureau départemental, pour que chacun s’exprime et que la présidente du Front national puisse prendre une décision en toute connaissance de cause.
Selon nos sources, la réunion a été tendue. Parfois houleuse. Secrétaire départemental du FN pour les Alpes-Maritimes, Lydia Schenardi a menacé de démissionner de ses responsabilités si un accord était conclu – ce qu’elle nous a démenti lundi mais nous confirmons. Bruno Ligonie, secrétaire départemental adjoint, a fait de même. Mais la rupture a été évitée. Lydia Schenardi a même adressé depuis un courrier électronique à Marine Le Pen pour l’informer qu’elle se plierait à la décision du siège. « Ce n’est pas en jetant tout par-dessus bord qu’on parvient à ses fins, nous a-t-elle confié. Quelle que soit la décision prise, j’irai jusqu’au bout des cantonales. » Une façon de dire qu’elle n’ira pas… au-delà ? Sa démission après les cantonales est tenue pour acquise au sein du Front national.
Pour Xavier Garcia, porte-parole du Parti socialiste dans les Alpes-Maritimes, un accord entre Jacques Peyrat et le Front national « relancerait les élections cantonales à Nice ». « Notre objectif principal est de conserver le 14e canton, nous expliquait-il lundi. L’objectif principal de l’UMP est de le prendre, avec Dominique Estrosi-Sassone [la femme du maire, Christian Estrosi, Ndlr] comme candidate. » Aujourd’hui, estime-t-il, la présence d’un candidat FN face à Jacques Peyrat « fait le jeu de l’UMP ». « Cela ferait surtout le jeu du Parti socialiste », rétorque Jacques Peyrat. En revanche, ajoute Xavier Garcia, un accord Peyrat/FN constituerait « un tremblement de terre ».
Une OPA en vue sur la fédération du Front national
Lundi soir à vingt heures, à l’heure où nous étions obligés de boucler ce numéro, rien n’était encore fait. Depuis 16 heures, la commission nationale d’investiture du Front national était réunie pour trancher de nombreux cas, dont celui de l’accord ou pas avec Jacques Peyrat. « Nous attendons la décision de la hiérarchie », nous confiait Lydia Schenardi. « Je n’ai pas vu de fumée blanche », ajoutait Jacques Peyrat. Lydia Schenardi espérait-elle que le verdict soit défavorable ? Pour Peyrat, qui assure n’avoir pas rencontré Marine Le Pen lors de sa venue vendredi dernier, une éventuelle entente ne pouvait être scellée qu’« au corps défendant de cette adorable femme », contre laquelle il était particulièrement remonté :
« Vous êtes le cinquième journaliste à m’appeler après avoir eu Lydia Schenardi. Elle n’arrête pas de semer la m… en parlant à tort et à travers ! C’est le seul moyen qu’elle a trouvé pour faire parler d’elle. Elle devrait […]
Source: Novopress
Rectificatif : il s’agit des législatives de 2007 et non 1997.
Bonjour,
Je suis assez d’accord avec vos analyses.
Effectivement, la baisse de la fiscalité, on en parle très peu côté droite nationale et droite tout court. Tous les budgets du pays sont déficitaires depuis 1974, le poids de la dette et de ses intérêts est de plus en plus grand, les contraintes de Bruxelles de plus en plus lourdes. Serait-ce réaliste de promettre des baisses d’impôts ?
Avec si peu de marge de manœuvre, le « Régaenisme » (Baisse des impôts dans l’espoir d’une augmentation de l’activité économique et donc des recettes de l’état) prôné naguère par Jean-Marie Le Pen est-il encore envisageable ?
N.B : De son côté, la gauche ne propose plus de baisses du temps de travail.
La situation financière du FN.
Sur le Web, j’ai lu l’exposé de Marine Le Pen sur la situation financière du FN, cela a le mérite d’être franc et clair. De mémoire pour les chiffres : Les dettes s’élèvent à 8 millions d’euros, la subvention de 1,8 million d’euros par an est saisie en totalité pour le paiement des créanciers. Le paquebot représente un actif supérieur aux dettes mais ils n’arrivent pas à le vendre. « Les millions d’électeurs » n’étaient pas trop là lors des législatives de 1997. Pour le FN, il falloir faire avec les moyens du bord.
Affaire Farih Smahi,
J’ai regardé sur le net, cette personnalité a été très en colère suite à sa non reconduction de son poste au bureau politique. Une colère excessive et même violente. Cette réaction donne raison à Marine Le Pen.
Une personne qui perd son calme de la sorte ne doit même pas être conseillé municipal ; vous imaginez la situation d’un conseiller municipal, il perd un poste dans une commission alors il va casser la figure du maire…
Ses propos, sous le coup de la colère n’ont pas de sens d’autant que, de nos jours, les généreux donateurs ne courent pas les rues.
Présidence FN.
Il n’y a pas eu que Bruno Mégret, François Bachelot a lui aussi, en son temps, postulé à ce poste.
En 38 ans de présidence, Jean-Marie Le Pen aura été défié à deux reprises, c’est peu ou beaucoup, mais son autorité n’a pas toujours été absolue.
Oui, le président du FN a toujours été officiellement élu.
Mais avant, c’était par « acclamation » comme sous Napoléon.
Maintenant c’est au scrutin secret.
Selon les anciens statuts du FN, il fallait le parrainage d’au moins 50 secrétaires départementaux FN pour pouvoir postuler. (Ils sont un peu plus de 100)
La candidature de deux personnes était presque impossible et d’ailleurs cela n’est jamais arrivé sous Jean-Marie Le Pen.
Un seul candidat possible et par acclamation, ce n’est pas vraiment une élection pour moi.
Elu au scrutin secret et avec possibilité de plusieurs candidats, c’est bel et bien la première fois.
J’aime votre humour, « il y a plus de plus de personnalités de la droite nationale à l’extérieur qu’à l’intérieur. »
Est-ce que c’est avoir la carte du parti qui compte le plus ?
Cette époque des « cartés » n’est-elle pas révolue ?
Je pense que ce n’est pas le nombre de cartés qui comptent mais plutôt ce que l’on entend par droite nationale.
Je ne crois pas que le Front National depuis 2002 en fasse parti. D’ailleurs Marine Lepen se reconnait plus dans un parti populiste que de droite nationale.
Le Fn ne s attache plus à combattre la gauche, plus aucune lutte contre le fiscalisme (pour la taxation des revenus financiers). Et l’immigration se limite à une guerre stérile contre l’Islam. On peut se demander si la réflection de Farid Smahi sur les financements supposés du FN par des forces occultes juives ne seraient pas fondés.
Comment expliquer que le FN est tjrs eut bcp de mal à financer ses campagnes malgré des millions d’électeurs. Qu’il ai subit une déroute en 2007 aux législatives et qu’il puisse encore se présenter alors qu’il est insolvable et qu’il ne touche presque plus de subventions publics.
Sous jean marie Lepen, personne ne se présentait face à lui car il représentait l’ordre absolu et que personne n’avait senti le besoin de se lever et de l’affronter. Sauf bien sure Mégret qui face à l’injustice qui lui avait été faite a tenter de couler Lepen et s’est suicidé politiquement
La droite nationale française est en pleine mutation.
Sur le plan des orientations comme de la stratégie, il est très difficile d’évaluer, à ce jour, « l’avenir de la droite nationale » car le FN, sa plus grande composante est en train d’opérer d’importants changements.
Une élection pour la présidence du FN…
Je n’en reviens toujours pas, le président du FN est maintenant élu. Cela est en soi, un gros changement. Le vainqueur est une jeune femme, cela en est un second.
Soyons démocrates …
Une métamorphose du FN est en cours …
Pour le FN, pas ou plus besoin de changer de nom car le phénomène de dédiabolisation commence à se faire vraiment sentir.
A mes yeux, la date du 11 octobre 2005 est beaucoup plus importante que celle du 21 avril 2002 ; Elle marque un grand tournant pour du FN qui met fin à une très longue période obscure et à partir de laquelle, cette formation politique commence un assainissement en profondeur.
L’afflux de nouveaux adhérents va provoquer des conséquences et notamment dans les élections municipales à venir.
Le changement de stratégie du FN.
L’accord Peyrat-FN-Identitaires à Nice (Youpi !) est une grande première.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/08/97001-20110208FILWWW00624-cantonale-a-nice-accord-peyratfn.php
Un FN moins hégémonique et plus ouvert,
Un FN plus intelligent et plus fréquentable.
Sur un plan purement local, l’éventuelle bascule du canton de Nice XIV ouvrirait la perspective de voir la 5ème ville de France dirigée par une coalition de partis de droite nationale avec un maire « non-FN. »…
Vas-y Jacques…
Très sympa de la part de Steeve Briois de « laisser la porte de la maison ouverte ».
L’avenir de la droite nationale s’annonce très ensoleillé… on peut préférer pique-niquer.
L’apparition d’un nouveau courant au sein de la droite nationale.
Il est de plus en plus présent et on ne le voit pas, pourtant c’est clair, depuis quelques mois, il y a « un petit nouveau » à la table du camp national.
Un courant « non-FN », mais qui soutient Marine Le Pen est en train de naître.
La très forte progression dans les sondages de Marine Le Pen en témoigne.
Du fait de son parcours, de ses valeurs morales, de son style agréable et pétillant, et de ses autres qualités personnelles, Marine Le Pen rassemble très au-delà du FN.
D’où viennent ces nouveaux électeurs ?
Des abstentionnistes, des déçus de l’UMP, du PS, mais aussi du FN, et d’ailleurs.
Tous n’épousent à 100 % les valeurs perfectionnistes de la droite nationale mais est-ce cela le plus important ?
En tous cas, c’est à cette nouvelle tendance que maintenant je me rattache.
La « page Carl Lang » est définitivement tournée.
Alors que de 1992 à 2005, Carl Lang a eu tout pouvoir du FN dans la région Nord-Pas-Calais, Force est de constater que cette personnalité est incapable ou dans l’impossibilité depuis au moins 4 ans d’exprimer ne serait-ce qu’une condamnation quant aux détournements de fonds publics de l’affaire des comptes de campagnes dans cette région.
Tous les titres ou fonctions qu’il a obtenu lui ont été confié par Jean-Marie Le Pen. A mes yeux, l’ex-président du FN a été, comme d’autres abusé. Carl Lang n’est passé à la trappe que le 11 octobre 2005 ; son slogan : « moi d’abord ».
Les actions que mène Carl Lang ne visent qu’à affaiblir Marine Le Pen.
Paris, Stockholm, Bruxelles ou Triffouilly-les-joyeuses ? On ne saura sans doute jamais le lieu de résidence réel de cette personnalité politique, mais cela n’a pas beaucoup d’importance, Carl Lang ne fait pas parti de la droite nationale et sa place est au placard.
le président du FN a toujours été élu. 1 fois tous les 3 ans. C’est grave de ne pas le savoir. C est la preuve que les médias ont fait l’élection de Marine Le Pen. Par le passé on n’en parlait pas.
Quand à Carl Lang il fait parti plus que jamais de la droite nationale. Heureusement que l’on ne la limite pas au FN et à Marine LEPEN. Il y a des personnalités de la droite nationale en dehors du FN. D ailleurs aujourd’hui il y en à même plus à l’extérieur qu’à l’intérieur.